Flotte, flotte bois de la terre
Roule, roule dans les vagues, solitaire
Voyage, voyage au gré de la houle
Habille toi d'écume, roule, roule
Que la mer sans cesse te façonne
Du superflus te libère à jamais.
Un jour viendra où le rivage t'appellera
Et je te chercherai et je te trouverai
Tes blessures panserai de mes doigts
Avec l'argile qui te nourrit naguère
Et je te parerai alors de la mémoire de la mer.
Philippe Plaisir